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                 CORRESPONDANCE.


Lettre à M. le Directeur de ta Revue, au sujet d'un sceau trouvé
                    à Pouilly-sous-Charlieu.

         MONSIEUR LE DIRECTEUR,

   Permettez-moi d'employer une page ou deux de votre estimable
Revue pour porter à la connaissance des archéologues une décou-
verte qui peut les intéresser.
   Sur la fin de 1836, un homme qui travaillait dans le jardin de
M. Antonin Petit, situé à Pouilly-sous-Charlieu, près de l'église,
y trouva un morceau de cuivre rond qui attira son attention et
qu'il remit au propriétaire du jardin. M. Petit, sans être initié
aux sciences archéologiques, reconnut bientôt que ce devait être
un sceau. Ce sceau a trente-quatre millimètres de diamètre sur
trois d'épaisseur. Pour le tenir et l'appliquer, le dessus a une
saillie placée par côté et percée d'un trou où l'on pouvait passer
un lien.
   Le milieu du sceau est occupé par un écusson triangulaire,
dont deux côtés, celui de droite et celui de gauche, sont égaux.
Le côté supérieur est un peu plus petit que les deux autres. Cet
écusson porte trois bandes frettées.
   La légende est en lettres majuscules romaines, mêlées de
gothiques. Voici les lettres qui la composent :
             SIACOBINIGRASI.COMITILAVANIE -f
   Elle doit ou peut se transcrire ainsi: Sigillum JacobiNigrasi,
comitis Lavanie.
   Les lettres se touchent toutes et quelques-unes sont rappro-
chées au point de faire confusion. 11 n'y a de séparation entre
les mots qu'un point après nigrasi et une croix pâtée à la fin de
la légende.
   Les lettres gothiques sont tous le» A, le G danSj|n*graM*et