Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                            BIBLIOGRAPHIE.                           257

cedificium (Epist. ad Bernardum, CGXXVIII, num. 3, inter
Bernardina opéra). Il n'y a rien à ajouter à cet aveu.
  Nous passerons rapidement sur la partie littéraire. Elle
renferme l'analyse des œuvres de Pierre le Vénérable, suc-
cessivement apprécié comme écrivain, comme théologien,
comme orateur et comme poêle. Ne pouvant résumer briève-
ment une étude qui n'est elle-même qu'un exposé sommaire,
nous renverrons à M. Duparayceux de nos lecteurs qui dési-
reraient être plus amplement renseignés. Qu'ils ne s'effraient
point : quoique son opuscule soit écrit en latin, il se fait lire,
non-seulement sans peine, mais encore avec plaisir; les ex-
pressions, toujours propres, toujours marquées au coin de la
bonne latinité, ysontgroupéesavecun ail qui fait reconnaître le
commerce assidu des maîtres, et, toutefois, sous les plis on-
doyants de la période cicéronienne, le sens apparaît clair et
net, sans qu'il faille jamais faire effort pour le découvrir. On
peut ledire sans crainte de passer pour flatteur, sous le rapport
du style, l'ouvrage de M. Duparay est fait de main d'ouvrier.
                                                    A. M.

        LE GUIDE DES ADULTES,       par le docteur   CHARDON.


   On devine, dès la première page, que ce livre est l'œuvre
d'une plume honnête. Son titre de Guide des Adultes ne lui donne
pas la moindre prétention à se poser en code du jeune homme
qui jette les lisières, pour se glisser enfin dans un monde nou-
veau pour lui.
   L'auteur a tout simplement observé, et ses observations ont
d'autant plus de poids, qu'il est à la fois médecin et moraliste ;
c'est fort à propos car, chez l'homme, les influences réciproques
de l'âme et du corps sont le tourment de toute la vie.
   Les questions traitées par le docteur Chardon sont de celles
qui se présentent le plus ordinairement, et forment, pour ainsi
parler, le tissu de l'existence sociale : c'est, l'amitié, c'est la piété
                                                           Ã7