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166 LETTRE DE M. A. BERNARD. Toutes les substructions et les piliers soutenant les vomitoires, du côté du midi, ont été dernièrement mis au jour au nombre de 11 à la fois; toute la ville les a vus, et le dessin de M. Clienavard les a soigneusement relevés. Leur ligne est elliptique. Le pavé de briques bien cimenté de l'arène et le canal en faisant le tour, ainsi que celui qui y amène les eaux du coteau , prouvent suffi- samment que l'on a pu y donner des fêtes nautiques. Faisons une distinction. Une naumachie était un espace où ne se donnaient que des représentations de fêtes nautiques, naturel- lement elles étaient toujours près* des grands cours d'eau. Mais certains amphithéâtres avaient aussi la propriété de pouvoir au besoin être quelquefois inondés pour varier les plaisirs de la foule, tel était celui du Jardin-des-Plantes. Nous entrerons dans de plus grands détails sur les moyens que nos pères avaient d'y conduire l'eau, dans le travail dont nous nous occupons, et que nous publierons lorsque les travaux du jardin seront terminés. Si notre position de successeur de M. Comarmond nous im- pose la plus grande réserve et les plus grands égards relativement à son opinion, la vérité nous force aussi à rendre justice aux travaux du fondateur de nos musées. E. C. MARTIÃN-DAUSSIGNY. LETTRE DE M. AUGUSTE BERNARD au sujet de la Géographie de Char lieu (1). MONSIEUR LE DIRECTEUR, M. Desevelinges a publié dans votre Revue de novembre une réfutation de mon Addition à l'Histoire de Charlieu. Comme son (I) Malgré le ton doctoral qui règne dans l'article de M. Auguste Bernard , et ce manque de délicatesse qui fait reprendre un crudit et un