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                       LITTÉKATUIIK MÉDICALE.                          121>
eliam omnem si quis persequi velit, ad analomicas adminis-
Irationes aille altos se conférât ; fiœ enim docent quam
magnitudinem, quam silum, conformationem, nexum, colo-
rem et inter se eommunionem habeant parles quœ per dis-
sectionem apparent (Galen., Deordine libronimsuorum). Ce
livre est un lien scientifique entre ce qui précède et ce qui
suit; M. Daremberg est forcé d'en convenir: « Le traité De
usu partium, dit-il, suppose connues et les fonctions mêmes
et les dispositions anatomiques ; l'anatomie, on la trouve
particulièrement dans le Manuel de dissection, et la physio-
logie dans d'autres traités (Irad. de Galien, Préface) » C'est
ainsi que l'avait compris et disposé René Chartier dans sa
grande édition : Prœcessenmt libri De administrationibus ana-
tomicis, quibus dissecandi ratio docetur. Jam vero subsequun-
tur divina Galeni opéra libri XF1 série distincta , De usu
partium corporis humant, quibus singularum partium usus
explicatur. xpeîxv usum, officium, utilitatem interprelanlur
(Chartier, IV, In not. Voy. aussi note 7). On voit que Char-
tier traduisait ce dernier titre comme l'a fait M. Daremberg.
    Le Manuel des dissections se composait primitivement de
seize livres ; la fin du neuvième el les sept derniers sont per-
dus en grec, mais il en existe une version arabe signalée
par Golius et découverte à Oxford par M. Greenhill, et dont
M. Daremberg annonçait avoir fait, avec l'aide de M. Dugat,
une traduction française qu'il promettait de publier (Voyez
Bibliothèq. des médecins grecs et latins, 1851, p. 30). Mais
il ne l'a pas fait encore ; nous déplorons d'autant plus cette
lacune (8) que cette précieuse découverte venait compléter
très-heureusement un des beaux ouvrages de Galien. Le lec-
teur partagera lui-même nos propres regrets, en lisant les
paroles suivantes échappées à M. Daremberg ; « Dans le
Manuel des dissections, et surtout dans les derniers livres,
jusqu'ici inédits, on verra Galien déployer toute son habileté
 et toute son exactitude, comme anatomiste et comme expéri-
mentateur. Dans ce traité, il semble que la nature le domine
 complètement, qu'il a oublié ses idées systématiques, et qu'il
n'a d'autre but et d'autre désir que de bien observer (Ibid.,
 Etudes sur Galien; Préface). »
   (8) Il nous sera peut-être répondu qu'on en donnera des extraits ou des
analyses dans les Etudes sur Galien ; mais cela n'est ni suffisant, ni con-
forme au titre. Au reste, M. Daremberg a sans doute eu d'excellentes rai-
sons pour agir ainsi ; nous ne jugeons pas; nous lui soumettons nos obser-
vations ; et nous attendrons les siennes.
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