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                       ANTO-MN' MOINE.                      4â3
ra$rofepttS! qa'ilï.ue segHssâipoint parmi:mxcfaelqae jootra-
g«ux porlfaUfdaolraaiheuTeux pion id'tetifanee-.'estmn» pitié !
Puis le soir*tà.jla soUe- d'étude, à la lueur des chandelles de
suif, e'é'JlienfedestsHh&Métles suspectes, grotesques, des om-
bres chinoises qui grandissaient, s'amoindrissaient par une
gradation savante et échangeaient un dialogue vif et'animé.
Dans tout cela, cen;étaH pas l'écolier studieux,— j'en veux
bien convenir, — mais c1 était l'artiste qui commençait à
poindre. Enfin, il sorti! bientôt de l'école de dessin ducollége
avec 1 nom du Poussin qu'on lui avait donné.... raillerie ou
       ©
présage !
    Et il alla à Paris, où il cacha longtemps sa vie laborieuse,
dessinant, peignant, modelant, cherchant enfin par tous les
chemins de l'art son talent indécis alors comme son caractère
le fut toujours.
    Je ne dirai rien de ses longs travaux, de ses préliminaires
d'atelier : toutes ces jeunesses d'artistes sont à peu près jetées
dans le même et rude moule. Je ne vous ferai point
passer par les mêmes épreuves, par les mêmes labeurs, les
mêmes privations, sorte de chemin de la Croix qu'ont suivi
tant de jeunes artistes, en l'arrosant de leurs sueurs, en suc-
combant sous le fardeau de l'art.
    Antonin Moine grandissait dans l'ombre et le silence, mais
il grandissait enfin, il allait bientôt se faire jour et revendi-
quer hautement la place qui lui était due dans le monde ar-
tistique. Son nom fut honorablement révélé dans divers
recueils portant signatures qui ne sont pas sans autorité.
L'Artiste et Susse avaient monlré, dans sa primeur, ce talent
qui a passé, comme tant d'autres, par celle publication et
celle ôoultgue, en attendant une consécration plus haute.
    Moine, dans ses premiers travaux, se complaisait surtout
aux fantaisies de l'art, aux arabesques capricieuses, aux créa-
 tions fantastiques, aux reflets et aux traditions du moyen-