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DD MJGEY. 395 Du château de Genève pris au comte de Genevois, après la mort du dauphin Jean, lui dauphin Guigues alors mineur étant à la cour de France ; Du château et de la ville de Saint-Germain et du bourg d'Ambérieu, avec indemnité pour le sac de ce bourg qui lui a causé un préjudice de 200 mille florins ; Des châteaux de Bâlon et du Grand-Confort (le Credo) pris par le comte Edouard au sire de Thoire ; De la maison forte de Besenains,fief du sire de Thoire, oc- cupée par le comte qui y tient bonne garnison ; De la maison forte de Mathieu du Saix détruite récemment; du château de Saint-Marlin-du-Frône pris au sire de Thoire dans la dernière guerre et occupé par le comte ; Ainsi du château de Corlier; Le dauphin se plaignait encore que le comte de Savoie em- pêchât indûment le comte de Genevois, son vassal, de lui rendre foi et hommage lige, pour les châteaux et fiefs qui relevaient de lui dans le Genevois et la Semine et de l'assis- ter suivant son devoir, ajoutant que, si, à raison de celle vassalité, quelques contestations existaient entre lui el le comte de Genève, elles devaient être soumises à la décision du roi de France. Une autre réclamation très-remarquable, articulée par le dauphin, explique l'origine de cette redoute dans la plaine d'Ambronay, connue sous le nom de Fort-Sarrasin ou Motle-Sarrasine. Ce prince allègue qu'après la mort du dauphin Jean, le comte de Savoie pour faire obstacle aux dauphinois dans la vallée de l'Ain et barrer leur chemin habi- tuel de Lagnieu à Varey et à Châtillon de Corneille, a exé- cuté fossés et grands terreaux au plan d'Ambronay et d'au- tres fossés et terreaux d'Ambronay à la rivière d'Ain, et qu'il exige la destruction de ces fortifications en terre et le rétablissement des lieux dans leur précédent état.