page suivante »
350 LES LYONNAIS AU COLLEGE DK JUILLY « aux sacrifices consentis par M. son père, Jean-Baptiste « Punctis de la Tour ne travailla pas davantage. Aussi « M. Genthon le redescendit à sa famille, le 28 août 1729. » Jean-Baptiste acheva sans doute ses études en sa ville natale, embrassa l'état ecclésiastique, et fut pourvu d'une prébende en l'Eglise Notre-Dame. C'était encore un élève au caractère peu commode ce Louis-Valentin Desgranges entré en rhétorique le 19 juillet 1727. Pour lui aussi, il fallut renoncer au régime ordinaire. Bien que nous le trouvions qualifié lyonnais (1) de nais- sance, nous n'avons pu retrouver l'acte de son baptême dans les anciens registres paroissiaux. En tous cas, il devait appartenir à une famille aisée, car il payait forte pension, « 450 livres pour lui, 300 livres pour préfet et valet par « moitié avec M. de la Tour-Landry, 40 livres 8 sols « pour chauffage, 25 livres pour pomade et poudre, 12 livres « mensuelles pour menus plaisirs. Monsieur Desgranges « n'aimait pas les réprimandes. » A part cela, bon élève. Il remportait le prix de version en seconde et celui de fran- çais en rhétorique. Le 4 septembre 1729, la cloche du village avait sonné a toute volée, annonçant la naissance du Dauphin. Cet évé- nement, longtemps désiré, fut accueilli avec transports par la nation entière. L'académie royale prit aussi sa part de l'allégresse commune. « Le 20 du même mois, le duc « Henri de Bourbon et grand nombre de hauts seigneurs d'avancer les frais du voyage. 29 livres 12 sols 6 deniers, pour partie du carrosse et dépenses en chemin. (1) Ne serait-il pas plutôt Montbrisonnais d'origine, parent, par conséquent, de cet Antoine Desgranges, baptisé à Saint-Pierre, le 17 octo- bre 1696, étudiant en droit à Paris, en 1722 et 1723? Nous n'avons pu le vérifier.