Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
               LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY                           349

étaient le manuel classique de l'Académie. Il sortait le 20 sep-
tembre 1762.
   Le second, X..., entré avec l'aîné, se retirait le 29 août 1763,
n'ayant laissé d'autre souvenir de son passage que la men-
tion d'un châtiment infligé pour « brûlure volontaire de ses
« chaussures. »
   Le plus jeune, appelé baron de Mantelier, admis en sixième
quelques mois après l'arrivée de ses frères, le 24 août 1758,
faisait sa première communion en mai 1760 (1) et retour-
« nait en sa famille pour cause de maladie, le 8 avril 1763. »
Au reste, à cette époque, l'Oratoire allait diriger le collège
de notre ville.
   Le 18 novembre 1726, madame de la Tour (2), femme
d'un receveur des tailles de Montbrison, nous amenait son
fils. Elle était accompagnée de « Monsieur l'abbé Hobé,
« professeur au collège de la Marche », lequel voulait
bien servir de correspondant. L'enfant, n'ayant procuré
aucune satisfaction pendant la première année, on essaya
de lui donner un préfet particulier. « Peine perdue! » Les
parents en turent quittes pour payer une pension plus
forte et l'installation des appartements (3). « Insensible

   (1) On lui confectionne, pour la circonstance, habit, veste et culotte
d'espagnolette bleue 66 livres 13 sols, et pour les deux autres on
« rafraîchit de vieux habits », 48 livres 12 sols.
   (2) Voir la généalogie des Punctis de la Tour dans J.-P. PÉRIER.
   Jean-Baptiste Punctis de la Tour, fils de Michel et de Denise Guyot,
baptisé à Saint-André de Montbrison le 7 novembre 1717, eut pour
parrain Jean-Baptiste Punctis de la Tour, prêtre de l'Oratoire. Ce der-
nier, entré dans la Congrégation en décembre 1701, ordonné prêtre le
24 septembre 1707, mourut le 21 janvier 1764.
  (3J Serrure et clefs, 6 livres ; six chaises de paille, 3 livres 1 $ sols ; une
contre-porte de toile, 3 livres; table, 8 livres; chauffage particulier. 37 li-
vres 4 sols par an. Pour la seconde fois, nous voyons l'Econome obligé