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286          LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY

avons déjà parlé. Au saut d'un obstacle, son cheval ayant pris
le voisin en écharpe, les deux cavaliers roulaient sur le sol.
Antoine Genthon en était quitte pour la peur, Pierre Terray
se relevait le bras brisé.
   L'enfant sortait, après sa philosophie brillamment suivie,
le 29 août 1729. Que devint-il? M. de Varax (1) le dit
marié avec une demoiselle Boileau, mais avoue ne posséder
aucun autre détail.
   Le quinzième signataire de la pétition, âgé de cinq ans
à peine, avait aligné tant bien que mal les onze lettres de
son nom. Il appartenait à une famille d'origine allemande,
anoblie (1678) par l'empereur Léopold, fixée en Lyonnais
et Forez pour y diriger des exploitations minières. Pour un
bambin, François-Etienne Kayr de Eloumonstin (2) était
extraordinairement précoce. Le père désirait précipiter les


août 1735, le collège se voyait obligé « de faire opposition au sceau
« à la charge de receveur ancien des tailles de Saint-Etienne, dont
« était pourvu M. Genthon. » Cette opposition coûtait 7 livres
12 sols. Le 25 juin 1739, un M. de Lacroix-Laval, par l'entremise du
banquier Lejeune, versait 400 livres, en acompte, et la dernière
somme en août 1743.
    (1) Généalogie des Rivérieulx.
    (2) Nous respectons l'orthographe de nos registres. François-Etienne,
fils de François de Blumenstein, écuyer, et. de Marguerite-Charlotte
Duru, était né à Paris le 28 décembre 1716.
    Voir : Les registres baplistaires d'Ainay. — PERNETTI ; Les Lyonnais
dignes de mémoire, I, 296-298. — BREGHOT DU LUT. — DÉRIARD. —
STEYERT : Armoriai.—     RIVOIRE DE LA BÂTIE : Armoriai du Dauphiné,
p. 326. — HOKFER : Nouv. Biogr. g en. t. VI, col. 276. — CHAUDON
ET DELANDINE : Nouv. dict. hist., Lyon, 1804, t. II, p. 344.— SAINT-
ALLAIS : T . XII. p. 90. —• LELONG : bibl. hist. de la France, t. I. (éd.
Fontette). — DULAC : Mémoires pour servir à l'histoire naturelle du
Lyonnais.