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276 LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY proie depuis longtemps à des souffrances aiguës, qui ne lui laissaient aucun repos, Jacques de Vaucanson mourut à Paris, le 21 novembre 1782, membre de l'Académie des sciences depuis 1746. Il n'eut qu'une fille, mariée au marquis de Salvert. Ces trois enfants étaient encore au collège qu'arrivaient quatre frères ( 1 ), André-Jean-Baptiste, Antoine, Louis et Pierre- André Guidi. Ils étaientfils de Jean-Baptiste Guidi, marchand- banquier bourgeois, et d'Anne Deveylieux, et payaient seu- lement 700 livres en souvenir de leur oncle (2). Leur séjour ne devait pas être de longue durée. Partageant les illusions du régent, le banquier lyonnais avait-il accueilli le système de Law avec un enthousiasme trop aveugle ? Tou- jours est-il que M. Guidi retirait son fils aîné le I er septem- bre 1721, et les trois plus jeunes, le 18 octobre suivant. CET : Eloges. — ROBERT-HOUDIN : Confidences d'un prestidigitateur. — ROCHAS : Biog. du Dauphiné. (1) Jean-Baptiste Guidi et Anne Deveylieu, ou Desvillieux, eurent cinq fils, tous baptisés à Saint-Paul (vol. 464, p. 33): Pierre, né et baptisé le 21 juin 1705 ; Andrè-Jean-Baptiste, né et baptisé le 16 décembre 1707 ; Antoine, né le 6, baptisé le 7 décembre 1708 ; Louis, né le 27, baptisé le 28 mars 1710 ; Pierre-André, né le 27, baptisé le 28 juillet 1711. — André et Antoine entraient à Juilly le 18 octobre 1719, Louis et Pierre le 4 janvier suivant. (2) André Guidi, fils de Jean, banquier, et d'Anne Pescaille, entré à l'Oratoire le 8 septembre 1705 à l'âge de 17 ans, mort en 1712. Voici les notes rédigées sur lui par le Supérieur du noviciat : « On aurait « peine à trouver une âme plus pure, un cœur plus docile, un esprit « mieux fait, doux et modeste. Sa conduite pleine d'agrément, une » prompte fidélité à tous ses devoirs, une voix charmante, une forte « inclination pour la vertu et pour les sciences, lui attirent l'affection « de tous ceux qui le voient ou l'entendent. Mais il est d'une santé « délicate. » A Juilly, l'on disait que Louis ressemblait à son oncle.