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LES 354 LYONNAIS AU COLLEGE .DE JUILLY Sorti après sa rhétorique, le 23 août 1732, Roch-Domi- nique entra, l'année suivante, au noviciat des chanoines réguliers de Saint-Antoine, où il fit profession en 1742. Satisfait d'un résultat qui avait dépassé son attente, « M. Birouste promit d'envoyer ses trois autres garçons (1) « à mesure que leur âge et leurs forces permettraient une « aussi longue absence.» Et, pour montrer que sa promesse n'était pas vaine, dès la Saint-Martin suivante, il amenait lui-même son second fils, « pour lequel il réclamait toutes « sortes d'indulgence. Longtemps malade,peu doué, l'enfant, « malgré ses 18 ans, recommençait en la sixième. » Sorti également après sa rhétorique, « car Monsieur son père « n'admettait pas les autres classes, qui diminuent la vie et « sont le plus souvent inutiles (2) », Jacques-Reymond deve- nait, en 1748, recteur de l'Hôtel-Dieu, épousait demoiselle Angélique Pullignieux, s'installait à Lyon sur la paroisse Saint-Pierre et Saint-Saturnin et faisait l'acquisition, le 21 septembre 1769, du fief de Tourvéon, situé au territoire de la Tourvéonnière, paroisses de Collonges et Saint- Romain-au-Mont-d'Or. Dammartin une chaise qu'il fallut payer 27 livres 10 sols pour les 25 jours. Au départ, l'essieu se rompit. On le fit changer au Mesnil, chez le charron Merland (15 livres). (1) Jacques-Reymond, baptisé à Saint-Nizier, le 23 septembre 1714, Etienne-Biaise, baptisé au même lieu, le 4 février 1724, et Louis-François, dont le lieu de naissance n'a pu être retrouvé jusqu'ici. Ils avaient deux sœurs : Benoîte, mariée en 1738 à Anthelme-Joachim Passerat de la Chapelle, conseiller d'honneur en la cour des Monnaies, et Marguerite, mariée en 1742 à Pierre-Terrasse d'Yvours, trésorier de France. (2) C'est le second exemple de réclamation contre la durée trop longue des études classiques. M. Birouste ne voulait donc ni philosophie, ni mathématiques. Il exigeait, par contre, les leçons de danse, d'écriture et de dessin. •