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3ûé CHRONIQUE DE SEPTEMBRE I9OO sciences, nos arts, nos procédés industriels et agricoles. Les représentants du Laos, conduits par le vice-roi de Luang-Prabang, ont séjourné à Lyon deux jours ; dîners, visites, présentations officielles, rien n'a manqué au pro- gramme, invariablement le même pour chaque mission de ce genre. Il n'y aura de changé à la prochaine que le nom du préfet du Rhône. En effet, M. Leroux quittait, le 26 septembre, notre préfecture, où il aura passé assez inaperçu, du reste, pour être remplacé dans ses fonctions par M. Alapetite, préfet du Pas-de-Calais et qui fut secrétaire général pour l'adminis- tration à la Préfecture du Rhône de 1885 à 1888, sous les proconsulats de MM. Massicault et Cambon. Pendant ce temps, un autre fonctionnaire nous quittait aussi; je veux parler de M. Résal, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, directeur du service de la Voirie, à Lyon, appelé à d'autres fonctions et remplacé par M. Hivon- nait. Le 10 septembre, le lieutenant-colonel Marchand, était invité, à un banquet intime, par la Société de Géographie. Le soir même, à onze heures, le vaillant soldat prenait, à Perrache, le train qui devait l'emporter à Marseille où l'attendait le transport qui devait le conduire en Chine. Quelques faits divers à citer encore pour compléter cette chronique : Le 14 septembre, les boulangers de Lyon sont mis à réquisition. De longues files de voitures, chargées de pains, sont conduites à la gare de Perrache. Elles vont remplir six grands wagons qui porteront, à la ville de Marseille, le pain que lui refusent ses garçons boulangers mis en grève. Il est vrai que, le 23 septembre, Marseille eût pu nous offrir