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lié LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY le 2 mars 1730, une compagnie au régiment de Brion, et le 15 mai suivant, grâce à la protection de son Em. le car- dinal Fleur}-, « qui le connaît particulièrement », passait au Royal-Pologne. Il se retirait en sa terre de Chenevoux sur la fin de 1744, chevalier de Saint-Louis. Il avait réuni entre ses mains toutes les possessions de la famille de Coton par suite de son mariage avec sa cousine Clémence-Jeanne-Marie Dulieu. Il prêtait hommage poul- ie fief de Néronde le 7 janvier 1763, et mourait le 13 juin 1776. « Tel père, tel fils ! » Jamais cet aphorisme célèbre ne reçut plus complet démenti. Autant Claude Dulieu avait été élève paisible, aimable et consolant, autant son fils, Louis-Marie (1), se montra « coléreux, emporté, se rebu- tant devant tout effort et toute contrainte ». Ce qu'on relève sur les comptes, ce sont les amendes pour dégâts causés, vitres émiettées, fontaines défoncées, et surtout les étrennes au garçon chargé de l'exécution des liautes œuvres. Il brisait ses ballons, ses livres, ses habits, ses (1) Louis-Marie Dulieu, né à Lyon le 13 juillet 1752, laissa deux enfants de sa femme Hilaire de Sainte-Colombe de FAubépin, chanoi- nesse de Leigneux, fille de François-Benoît de Sainte-Colombe, mar- quis de FAubépin, baron de Sary, brigadier des armées du roi, et de dame Poussard de Fers, marquise du Vigean : i° Claude-Louis-Marie- Eléonor-Hugues, baptisé à Ainav le 7 janvier 1788, dont le fils Louis- Marie, né à Marcillv en 1813. est mort sans alliance à Charlieu le 2 mars 1871 ; 2° Anne-Svlvie-Colombe-Claudine-Alexandrine, née le 18 octobre 1790, mariée en 1814 à Philippe-Alexandre Pie d'Odet d'Orsonnans, lieutenant-colonel, adjudant-major des troupes de la confédération helvétique. Louis-Marie Dulieu entrait à Juilly le 12 avril 1750.