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10          LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JU1LLY

devine ce que deviendra l'homme fait. Il sera curieux de
suivre ainsi, presque jour par jour, plusieurs de nos illustres
compatriotes, de constater leurs succès, de surprendre les
manifestations spontanées de leur caractère, surtout d'en-
tendre ce que pensèrent d'eux les maîtres éminents qui les
ont formés.
   Et certains amateurs nous sauront gré de quelques
piquants détails donnés, au passage, sur les mœurs du temps,
la mode et les vêtements, le vivre et le prix des denrées, la
médecine et les remèdes, les jeux, voire même les moyens
de locomotion en usage entre Paris et notre bonne ville,
sans oublier les enseignes des hôtels et le nom des pos-
tillons.
   Nous ne prétendons pas donner la liste complète de tous
les Lyonnais élevés à Juilîy. Par suite des changements de
noms et de titres, de la variété des dénominations si diffé-
rentes dans une même famille, aux xvn e et xvm e siècles ;
par suite aussi de la brièveté des ' renseignements biogra-
graphiques contenus dans nos registres, il est souvent très
difficile de procéder à l'identification rigoureuse de certains
personnages. Aussi bien, nous sommes-nous astreint
au plus minutieux contrôle. Non seulement les grands
armoriaux, les nobiliaires du Lyonnais et des provinces
voisines, toutes les monographies déjà imprimées, mais les
anciens registres paroissiaux et les archives de la guerre ( i )


   (i) Les documents, trouvés à Lyon, ne nous donnaient souvent que
les indications les plus vagues sur les grades et les régiments. D'autre
part, les états de service un peu complets ne remontent pas, on le sait,
au delà de 1705. Nos recherches aux Archives de la Guerre ont donc
été assez difficiles. Elles ont abouti grâce à l'exquise complaisance de
ceux qui veillent sur ce précieux dépôt, MM. Hennet et Marleix.