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            LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY .                   II

ont été scrupuleusement dépouillés. Maintes fois, nous avons
fait appel aux représentants des familles encore existantes, et
nous avons toujours reçu les plus aimables réponses. Enfin,
nous avons tenu à soumettre le résultat de nos propres
recherches à ceux qui font autorité en matière de généa-,
logies lyonnaises,MM. d'Avaize, Ferdinand Frécon, William
Poidebard, Paul de Varax, qui nous ont autorisé à puiser
si largement dans leurs riches trésors. Qu'ils nous
permettent de leur exprimer ici toute notre reconnaissance.
Indiquer nos sources d'information sera en assurer la par-
faite exactitude.


                                   * *

   La première pensée du R. P. de Condren, général de
l'Oratoire et fondateur de Juilly, avait été d'établir dans
l'abbaye un séminaire. « Il en avait pris l'engagement par
« le traité du 28 novembre 1637, qu'il avait passé avec le
« nouvel évêque de Meaux, Mgr Séguier; et plusieurs de
« ses amis, M. Olier entre autres (1), avaient déjà contri-
« bué à cette bonne oeuvre, lorsqu'il fut obligé de l'aban-
« donner » sur le désir formel de Louis XIII. « Toutefois,
« longtemps encore, après qu'il fut devenu un collège, Juilly
a continua à élever de jeunes ecclésiastiques (2). » Nous
en retrouverons aux dernières années du xvm e siècle.
   Précisément, notre premier compatriote entré à l'Acadé-
mie royale était un clerc, « comte du très haut et très


   (1) FAILLON : Vie de M. Olier., 4= édition, Paris, Watelier, 1873,
t. I, p. 298; t. II, p. 271.
  (2) HAMFX : hc. hnii., p. 173,   174.