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ET SON Å’UVRE
Tu souffrais de quitter les livres et les Muses,
Mais, flagellant le vice et démasquant les ruses,
Ta riposte aussitôt vibrait comme un éclair.
Si j'ai bien pénétré dans ton âme profonde,
Enseigne-moi le franc parler et le mot clair,
Et le mépris des sots qui gouvernent le monde.
En résumé, ce volume de poésies hautes, larges, sereines,
érudites et tendres est le digne couronnement de l'œuvre
d'un savant écrivain et d'une docte vie toute entière con-
sacrée aux Belles-Lettres dont Prévost-Paradol a dit
« qu'elles répandent la paix dans les âmes, donnent le repos
et si nous savons les adorer avec un esprit intelligent,
ajoutent par surcroît un peu de gloire. » Elles ont de
toutes façons exaucé M. Pierre de Nolhac, parce qu'elles
ont reconnu en lui un fidèle fervent et convaincu (17).
(17) L'Académie Française reconnaissait récemment le mérite des
Paysages de France et d'Italie en leur décernant le prix Archon-Despé-
rouses.
Pierre de BOUCHAUD.