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•432             LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON

  AdStephanum Charpinuni, Ausonii poetae assertorem, Ludovicus
SJiraeus :

         Ab:lita dura revocas nigris monumcnta latcbris
               Ausonii, et purgas inclyta scripta situ,
            Qui tineas blattasq ; inter riaatus abundc,
                 In luccm salvus ^indice te rediit.
            iVostra tibi multum debere intelligit xlas,
               Et accepta tibi commoda jure refert.
         Non minor est horum vivtus qui scripta vetusta
             Restituunt, quàm qui composuêre prius. »



         Bibliotlièque de M. l'abbé Perrichon.

   La famille Perrichon n'est pas originaire de Lyon, mais
elle s'y est fait un nom dans l'éclievinat et dans les
lettres, comme dans le sacerdoce.
   Pernetti lui a consacré quelques pages ; les auteurs de
la Biographie lyonnaise ont cité l'un de ses membres, mais
M. Morel de Voleine vient de donner sur elle, dans la
Revue du Lyonnais (janvier 1876) les documents les plus
précieux.
   Les Pcrriclion sortent de Saint-Bonn et-le-Château, en
Forez. Dans les oeuvres du jurisconsulte Papou , dit
M. Morel de Voleine, on trouve cité un Pierre Perrichon,
marchand de cette ville, marié à Anne Villatelle. En
1637, on rencontre à Lyon, dans le quartier de, FHer-
berie, Pierre et Denis Perrichon. Plus tard, apparaît
Pierre Perrichon, avocat au parlement, ancien notaire,
secrétaire de la ville, éclievin en 1700 et 1701. En
décembre 1 719, il fit la harangue de la Saint-Thomas et
 fut l'ami et le soutien des religionnaires fugitifs, après la
révocation de l'édit de Nantes.
   De son mariage avec Marguerite Se vert, il eut, entre