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BARONNIE BE JOUX 131 accompagnèrent, en 1335, le comte de Savoie qui allait au secours du roi de France contre les Flamands. En combattant contre les Anglais, il fut fait prisonnier à la bataille de Saint-Georges-du-Bois, en Saintonge, et ne put recouvrer sa liberté qu'en payant une rançon de 700 écus d'or, comme le prouve une quittance de 1351. Guichenon le fait tuer, le 6 avril 1362, à la bataille de Brignais, contre les Tard-Venus ; ce qui n'empêche.pas que le même Guichenon dit plus loin qu'il s'opposa à ce qu'Edouard II de Beaujeu, son neveu, prît possession de la succession d'Antoine, sire de Beaujeu et que, le 19 juillet 1376, il prêta foi et hommage au même Edouard pour la terre de Joux. Voici un fragment d'une vieille chronique de la maison de Beaujeu , où il est ainsi parlé de la branche de Joux : « Messire Robert, quatriesme fils de messire Guichard - le-Grand, frère de messire Eddouard, mareschal de France, de messire Guichard et de messire Guillaume fut seig-neur de Joz-sur-Tarare, et espousa madame Agnès de Vienne, dame de Chadenay, de laquelle dame il eust ung fils nommé Guichard lequel fut fait nouveau chevalier en Flandre au temps que le Roy Charles de France assiégea et prit la ville de Lesdes, qui fut en l'an mil trois cent quatre vingt-cinq, le trentiesme jour d'aoust. Si fut faict chevalier ledit Guichard par messire Eddouard de Beaujeu, seigneur de Beaujolloys, son cousin-ger- main. « Leditmessire Robert, seig-neur de Joz, fut un très-noble chevalier en son temps, agréable à Dieu et au monde, et mourut avant sa femme, l'an de Notre Seigneur Jésus- Christ mil trois cent quatre-vingt et..., le jour de Pâques, et fut mis en l'église Notre-Dame de Belleville, avec ses