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                      BARONNIE DE JOUX                  129

   Vers l'an 4121, sous l'administration de Ponce de Lay,
son frère Aimon, seigneur de Joux, se voyant réduit à la
dernière extrémité, se départit de toutes les mauvaises
coutumes et usurpations que lui et ses hommes pou-
vaient recevoir et faire dans la terre de Saint-Martin,
dans la vallée de Joux. Aimon le fit, reconnaissant avoir
auparavant mal agi et injustement.
   Il paraît que la terre et seigneurie de Joux relevait
originairement du comté de Forez, car, en 1273, il fut
convenu que le comte de Forez aurait droit de foi et
hommage sur cette seigneurie.
   En 1302, Guichard VIII, sire de Beaujeu, de la race
de Beaujeu-Forez, assigna des rentes à Humbert, Guil-
laume et Thomas, ses frères, à prendre pendant leur vie,
sur la terre de Joux.
   Guichard VIII eut quelques différends avec l'abbé de
Savigny pour les limites de la terre de Joux qui étaient
mêlées avec celles de Tarare et autres dépendantes de
cette abbaye. Ils convinrent de prendre des arbitres qui
réglèrent, au bout de dix ans, ces limites qui servirent de
bornes entre le Lyonnais et le Beaujolais. Etienne de
Varennes-Rapetout, abbé de Savigny, fit une première
transaction en 1309, et Hugues Aybrand, son successeur,
en fit une seconde en 1319. Furent présents à cette der-
nière transaction Othon de Varennes, prieur de Tarare,
Etienne de Varennes, prieur d'Arnas, Jean de Varennes,
prieur de Montrottier, messires Pierre Bressent, Mathieu
de Talaru, Hugues Arrici, chevaliers, Martin de Buellas,
Guy Calli, docteur es lois, Hugues Charpinel, Zacha-
rie de Taney, damoiseaux, Jean, fils do Girard Chassi-
poi de Tarare et Jean Boilet, clercs, Marius Maleyne,
chanoine d'Autun, Guichard de Thélis et Simon de
Gletteins.
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