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IZU
                             MINIMES

partie de la nouvelle église, et le baron Claude de Mon-
tagny(I). Nous pourrions y ajouter messire Gabriel de
Saconnay et François de Villars, docteur en droit, juge
ordinaire de Lyon, l'un et l'autre liés d'amitié avec le
vénérable doyen et témoignant une vive, sollicitude pour
l'œuvre qu'iFavait entreprise. Un si haut patronage était
la plus précieuse des ressources, car en assurant le pré-
sent il garantissait l'avenir contre les épreuves de la
mauvaise fortune.
   Aussi, avec quel accent ému, le religieux anonyme,
qui a écrit les remarques de l'inventaire de 1638, raconte
le dévouement de M. de Vichy et s'attache à marquer cha-
cun de ses bienfaits! quelle insistance ne met-il pas pour
témoigner la reconnaissance de .ses frères et de leur»
successeurs, les avertir de Vobligation perpétuelle qu'ils
ont de 'prier Dieu pour leur généreux fondateur » et
s'assurer qu'ils y seront toujours fidèles (2).
  La mort qui frappa M. de Vichy, le 8 janvier 1569, ne
mit pas fin à ses générosités (3). Par un testament daté
du 5 juin 1555, il avait institué les Minimes ses légataire»
universels et, six jours avant de mourir, il renouvelait
dans un codicille ses anciennes dispositions. Pendant



    (1) Arch. départ. SI. 367. Te»t. de meu. Théod- da Vichy.
    (2) H. 363. p. 103.
    (3) Les au'eu's de la Gallia Christiana (tom. IV, p. 210), «'ap-
 puyant sur l'autorité de Le Laboureur, assignent le 18 janvier, comme
 jou du décès de M. deVichy.Les pièces que nous avons eues entre les
 mains, donnent toutes la date du 8 janvier. A la fin même du codicille
  testamentaire, fait le 2 janvier 1569, on lit ces mots « six jours
  avant la mort dudict testateur. » M. de Vichy eut pour successeur au,
  décanat und'Espinac, qui devint plus tard archevêque de Lyon.