page suivante »
BIBLIOGRAPHIE. 47 « Etienne ; deux bâtiments de ferme avec verchères et « deux champs de labour avec un bois au milieu. Ces biens a sont situés au pays lyonnais, au territoire de la Brevenne, « en la villa de Louans. Leurs bornes sont : au matin, « la voie publique ; au midi, le bois de saint Martin, au « soir, le cours d'un ruisseau et la terre de saint Martin, au « nord, le sentier qui mène à l'Eglise. » Cette église existait encore au siècle dernier ; on y allait en procession pour les Rogations. Nous ne savons pas au juste quand et comment elle a dis- paru, mais il n'en reste aucun vestige. Elle était située, disent les anciens, à la place du cellier Poncet au-dessus du chemin de Savigny. Non loin de là , au bord du sentier, on a érigé une croix en souvenir de cette église. La petite cloche del'Arbresle semble avoir été la cloche de l'Eglise de Saint-Etienne, car elle porte cette inscription en lettres gothiques : Sainct Etienne Laudate Dominum in cimbalis bene sonantibus. Te Deum, laudamus,Uaudamus, laudamus, eum laudamus. L'an m.vxxxvn. Quant à la grosse cloche de l'Arbresle, elle a une illustra- tion. Voici son inscription : Sitnomen Domini benedictum. A f'ulgureet tempestate libéra nos, Domine. Messire Jean Besson, archiprètre de l'Arbresle, très-illus- tre seigneur messire Jacques Bénigne Bossuet, abbé et baron de l'abbaye royale de Savigny parrain ; et marraine très- haute et puissante dame, dame Julie Françoise de Gravent, princesse d'Yvetot et marquise d'Albon de Saint-Forgeulx. 1692. Evidemment, c'est le neveu du grand Bossuet qui figure sur cette cloche, et non pas le grand Bossuet lui-môme, dont la qualité d'évêque eût été indiquée. Mais comment se