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                 ACTION DE LA FÉODALITÉ                  2)-]

   Le caractère général de la féodalité, c'est le démembre-
ment du peuple et du pouvoir en une multitude de petits
peuples et'de petits souverains. Les limites qui circonvien-
nent ce fait, seront celles de l'époque féodale. On les
reconnaît à trois symptômes :

   i° La féodalité a succombé sous les forces de la royauté
et des communes. A la fin du xe siècle, ces pouvoirs étaient
à peine visibles. Or, au commencement du x;ve la royauté
est à la tête de l'Etat et les communes sont le corps de la
nation. Ce développement n'est pas complet, mais il com-
mence. Il acquiert uhe prépondérance marquée.
   2° Du Xe au xive siècle, à l'exception des croisades,
toutes les guerres ont un même caractère. Ce sont des luttes
intérieures. Un suzerain dispute un territoire à ses vassaux;
des vassaux luttent entre eux. Au x.ve siècle, le caractère
change. Les guerres étrangères commencent. Sous Philippe
de Valois éclatent les luttes des Français contre les Anglais
et ces luttes se prolongent jusqu'à Louis XL La guerre
nationale remplace la guerre féodale.
   3° Enfin, les événements résultat de la féodalité sont
tous compris dans ces trois siècles. Les croisades n'ont plus
qu'un faible retentissement après Saint Lcuis. La chevalerie
tombe en décadence au xive siècle. La littérature chevale-
resque, les trouvères appartiennent également à cette
époque et s'y renferment.

  De là, les faits suivants à étudier :'

       A) Les possesseurs de fiefs; l'association féodale
              elle-même ;
       B) La royauté ;
       c) Les communes.