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436 LES BEAUX-ARTS A LTON. ture. Il ne chercha pas à l'idéaliser , mais s'attacha à la reproduire aussi fidèlement que possible, choisissant tou- jours les sites les plus riants, ^es plus calmes, les plus ai- mables. Sa couleur est généralement froide et monotone ; mais la composition est presque toujours heureuse. Il a beaucoup produit (1). On recherche ses dessins, qui sont remarquables par la légèreté et la hardiesse du crayon, et ses belles aquarelles. Le musée des Lyonnais a un trè^-bon paysage de Fonville : C'est une Vue de Lyon prise des hauteurs du faubourg Saint-Clair ; les animaux y ont été peints par Duclaux. Leymarie (2) (Hippolyte), né à Lyon, en 4810, mort à Saint-Rambert, en 1844. Leymarie a appris le dessin avec M. Trimolet, la fleur avec M. Berjon, le paysage avec Guindrand, qu'il accom- pagnait souvent dans ses excursions. Ses tableaux attes- tent un sentiment exquis de la couleur et une imagination fertile. Esprit cultivé, il était familier avec l'histoire, l'architecture, l'archéologie ; il écrivait avec beaucoup de charme. La Revue du Lyonnais, le Lyon ancien et mo- derne, l'Album du Lyonnais, etc., ont publié des articles très-remarques, où un sentiment vrai de l'art se joignait à la plus saine critique. Leymarie a gravé à l'eau-forte avec succès ; il a fait de la lithographie ; il a excellé dans l'aquarelle. Le musée lyonnais possède un très-beau paysage de Leymarie : Vue de Saint-Guilhem-du-Désert, dans les Cé~ venues. (1) Dans la notice que lui consacre la Revue du Lyonnais sont énu- mérés un grand nombre de ses paysages. (2) Revue du Lyonnais, XXI, p. 86. Dans cette notice sont énumérées les œuvres si variées de ce charmant artiste.