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430 LES BEAUX-ARTS A LYON. sont dans le Premier exploit du jeune chasseur nous ra- mènent au faire de l'Ecole lyonnaise. C'est l'oeuvre de Marie-Antoinette Trimolet, élève de Grognard et de son frère M. Ànthelme Trimolet. On cite encore la Jeune femme soignant son mari et son enfant, toile exposée en 1844, la Leçon de catéchisme, quelques autres tableaux de chevalet et quelques por- traits peints par cette habile artiste ; mais elle s'était adonnée à l'enseignement et lui a sacrifié sa vie artis- tique, préparée cependant par de sérieuses études. La communauté des sœurs Saint-Charles possède deux tableaux de Mme Petit-Jean :• VAdoration du Sacré-Cœur, Saint Charles Borromée. Bellay (François), né à Lyon en 4800, mort à Rome. Nous rencontrons Bellay dans cette même série d'ar- tistes qui s'étaient groupés autour de Revoil et de Ri- chard et avaient composé l'Ecole lyonnaise delà Restau- ration. Il avait fait des animaux une étude spéciale, et visait au genre de Wouvermans. On cite de lui le Marché des Minimes, l'Église des Jacobins transformée en écurie, la Voiture publique, etc. Le musée lyonnais possède ce dernier petit tableau, qui est signé de 4822. Régnier (Jean-Marie), né en 1796, mort en 4865. Régnier, élève de Revoil et condisciple d'Orsel, de Magnin, de Trimolet, etc., fermera la liste des artistes de cette première époque. Obligé de renoncer à la car- rière des arts et d'entrer dans le commerce, il a montré quelle supériorité donnent au dessinateur cle fabrique des études de dessin sérieusement faites. En quittant la classe de Revoil, Régnier entre dans celle