page suivante »
POESIE
A MONSIEUR PAUL SAINT-OLIVE
ACROSTICHE.
T oète, en vos loisirs, plein d'une ardente sève,
> ma Muse sans nom vous brûlez votre encens.
C n tel honneur pour moi n'est-ce point un doux rêve,
r-1 éger et brillant prisme où s'abusent mes sens ?
in 'il est vrai cependant que tant d'art, de science,
>• mes humbles labeurs se soient faits indulgents,
i-> ci je le dirai, de ma reconnaissance
21 'espérez pas, jamais fuir les soins obligeants.
H oujours j'exalterai vos ans si vénérables
O rnés des saints lauriers du barde et du savant,
r 1 ançant l'acéré trait aux choses condamnables
>-i ci, du bien, du vrai, sans cesse triomphant ;
< os mains fouillant au sein des ruines mémorables
Tl t votre âme sereine et calme en son couchant.
Amélie MOISSONNIER.
28