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NOTICE SUR LE CHATEAU DE LA DUCHÈRE. 363
blanc piqué, une housse de serge cramoisie, 'ledit lit
- garni de deux matelas, un lit de plume, un traversier, deux
couvertures et un couvre-pieds, un petit lit à repos, cou-
vert d'une étoffe ponceau et blanc, six fauteuils, deux
chaises, deux banquettes, le tout couvert d'une moquette
cramoisie, quatre coussins de vieux velours, un bureau de
marquetterie ; sur la cheminée, un miroir, onze pièces de
porcelaine ;. une garniture de feu, quatre portraits, deux
tableaux représentant des jeux d'enfants et des Amours
forgerons, deux tableaux flamands ; sur les portes, deux
rideaux de fenêtre de toile de coton, un reliquaire, un
grand miroir.
« Dans le cabinet à côté :
« Un petit lit de vieux damas aurore, garni, d'un matelas,
un lit de plumes, un chevet et deux couvertures ; sur la
porte, un tableau représentant la place de Venise.
« Dans la basse-cour :
« Sept vaches et trois mulets, avec les harnais, char-
rettes, tombereaux et charriots nécessaires pour le travail
de la maison de la Duchère, ainsi que les outils d'agricul-
ture tant pour le labourage que pour les jardins et le tra-
vail de la vigne, les cuves, pressoirs et tonneaux, bennes
et bennots, convenables pour la récolte de ladite maison. »
Le' 14 novembre 1735, Gaspard Âlbanel adressait la
supplique suivante à l'intendant de la Généralité de Lyon :
« A Monseigneur
« Monseigneur l'intendant de la ville et généralité de
Lyon,
« Supplie humblement sieur Gaspard Albanel, ancien
échevin de cette ville et remontre à votre Grandeur que
quoiqu'il aie, dans le temps, donné dans toute la sincérité
possible la déclaration de la Duchère, dont il a porté le
revenu à 1,200 livres qui est au-delà de ce qu'il en retire de