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LES BEAUX-AIITS A LYON. 339 Flandrin a exécuté à Lyon une fresque (1) dans l'église d'Ainay : nous en parlerons dans sa biographie ; là aussi, trouvera place la mention du tableau que possède le musée lyonnais. Nous n'oublierons pas qu'Orsel et Flandrin, avant d'être considérés comme les rénovateurs de la peinture murale et religieuse, ont été des peintres d'histoire, des peintres de grand genre dont l'École de Lyon doit se faire gloire. Les détails, qui ne pouvaient tous entrer dans une esquisse générale de l'histoire artistique de Lyon au dix-neuvième siècle, maintiendront quelque intérêt dans les courtes notices que nous allons reproduire sur chaque artiste, et.en préviendront la monotonie. FEINTEES. Revoil (2) (Pierre), né à Lyon, en 1776, mort à Paris en 1842. Elève de l'école Centrale de Lyon, Revoil y re- çoit les leçons de Grognard, il étudie en même temps la fleur sous Gonichon. Ces premières notions de dessin lui permettent de trouver une place dans une fabrique de pa- piers peints, où il séjourne jusqu'en 1795 ; à cette époque iî part pour Paris et réussit à se faire admettre dans l'école de David. De retour à Lyon, il donne des leçons et fait (1) Deux autres fresques ont été peintes à Lyon par M. Janmot : elles représentent l'une et l'autre la sainte Cène, l'une à l'Antiquaille, l'autre dans l'église Saint-Polycarpe. M. Janmot est un des peintres lyonnais de la génération actuelle qui a les tendances les plus élevées. Le Christ, dans la fresque de l'antiquaille, et le saint Jean dans celle do Saint-Polycarpe sont remarquables. (2) Voir Eloge historique, par M. Marlin-Daussigny. Revue du Lyonnais, V, 228; Monfalcon, Histoire monuntentale, III, 263-