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                            CHKONiQUE LOCALE.                            25l
   Cent convives prennent place autour d'une vaste table en fer à cheval,
l e présidnl, M. Dulay, annonce d'une voix vibrante que la séance est
 ouverte. Tout le monde s'assied.
   Pur modestie, MU. Dupré, ancien maire de Bourg, et Pic se placent au
bas bout de la table. Malgré les promesses de l'Ecriture, personne ne vient
les prendre par la main pour leur due : Mes amis, monlez plus haut.
   Le dîner est digne de la renommée de la capitale bressane. Au dessert,
le président ]ioite un toast aux membres du Congrès et surtout aux étran-
gers. Sa parole ' ive et imagée, son élocution facile et brillante soulèvent
un tonnerre d'applaudissements.
   SI. le docteur Tiélat, de Paris, boit à la prochaine Faculté de médecine
de Lyon.
   M. Botl.ini, de îîenton, fait en italien un discours, interrompu plusieurs
fois par des bravos.
   M. Pacehiolii porte un toast à Lyon.
   SI. Lombard, de Genève, à l'hospitalité lyonnaise.
   M. le docteur Berger, de Bourg, répond au docteur Vcrneuil. (Nouveaux
applaudissements.)
   M. Tcrvers, après avoir parlé du docteur Siolz, qui a refusé le rectoral
de Strasbourg, pour rester Français et que le Congrès a nommé président,
d'honneur, poitc un toast plein de patriotisme; il boit à l'Alsace et à
la Lorraine et à tant de. malheureux compatriotes qui viennent nous deman-
der asile et secours II propose une quête en leur faveur. On l'interrompt
par des applaudissements prolongés.
   MM. Follz et Tcrvers prennent leurs chapeaux et les présentent aux
convives qui ouvrent leur bourse pendant qu'on bat un ban formidable et
enthousiaste.
   On devait finir sur une bonne action.
   A 8 heures, le Congrès revenait à Lyon avec le souvenir d'une journée
heureuse et bien remplie, mais non saos avoir remercié chaleureusement
M. Diday, président de la fête, et M. Bourland-Luslcrbourg, son habile
et dévoué organisateur.
   A voir les iêles et les diners qui se donnent dans notre bienheureuse
contrée, on croirai! la France le pays le plus prospère, le plus riche et le
plus heureux. Oyez !
   Le jeudi, 5 septembre, pose solennelle de la pierre centrale du dallage
du bâtiment destiné à l'installation des cinq premières turbines de Société
Lomer et Ellcrshausen, à Bellegnrde. M. le préfet de l'Ain, trois députés,
dix ingénieurs, quinze journalistes et des Genevois sans nombre embellis-
sent la lêie de leur présence.
   A Saint-Etienne, Concours régional agricole du 14 au 22 septembre. La
clôture donne lieu à des réjouissances parmi lesquelles on remarque des
festins, des discours, des concerts et une retraite aux flambeaux.
   La prime d'honneur, v.ne coupe de 3.500 lrancs, est décernée à
M. Joseph Palluat de Bessct, pour une exploitation modèle.
   En Dauphinc, autre concours régional, autres fêtes.
   Le Congrès viticole et séricicole de Lyon a clos sa session par un ban-
quet de 230 couveits. On y a même chanté.
   L'Exposition universelle offre des divertissements chaque dimanche et
 des festins de temps en temps.
   Le Vélo-Sport a donné, le 22, une course de Lyon à Mâcon, aller et re-
tour, distance 150 kilomètres, par tous les moyens applicables sur tin
grand chemin. Banquet au retour.
   Nous ne parlons pas des agapes écloscs au soleil de vendémiaire, De