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                      POÉSIE

LE BUSTE DE JOSEPHIN SOULARY A L'EXPOSITION.

   Que l'art de Phidias est un art ravissant,
   Puisqu'il rend au Génie un éclatant hommage !
   Il reproduit ses traits, son front vaste et puissant,
   A tel point que l'on dit : Voilà sa noble image !
   De l'admiration juste et vrai témoignage,
   Ce beau marbre est de ceux qu'on salue en pensant
   A l'immortalité! — Découvrez-vous, passant !
   Devant ce buste on va s'arrêter d'âge en âge.
   Car c'est celui d'un Barde à l'enivrant luth d'or,
   Qu'on voudrait écouter toujours, sans cesse, encor ! —
   Il t'honore à jamais, muse qu'il a choisie !
   C'est toi surtout, c'est toi qui dois te réjouir,
   Toi qui peux, chaque jour, avec bonheur l'ouïr,
   Toi, son enchanteresse, ô douce Poésie !
                                           Adèle SOUCHIER.
Lyon, 26 août 1872.


              A LA MUSE. — INVOCATION.

              A mes côtés sans cesse,
              Muse, reste toujours.
              Prête à ma douce ivresse
              Un tout puissant jsecours.
              Daigne accorder ma lyre
              Loin du monde agité,
              Et d'un divin'sourire
              Fais ma félicité.

               Je t'invoque, 6 Déesse,
               Génie inspirateur;
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