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LK PINSON. 419 Si l'influence salutaire Du beau printems que je revois, En venant rajeunir la terre Peut aussi rajeunir ma voix ! J. PETITSENN. LE PINSON. Ta voix n'est point mélodieuse, Charmant oiseau nommé Pinson, Mais elle est l'annonce joyeuse De la plus riante saison. Du froid tu redoutes l'empire, Et pressé de le voir finir, Au printems tu nous semble dire : « Je chante, ainsi tu dois venir. » L'hiver, quand se tait l'alouette, Â la cime d'un arbre sec, On voit frémir ta silhouette Et remuer ton petit bec.