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    LOUIS-PHILIPPE D'ORLÉANS,
                     ÉTUDES        IUOGUAPHIQUËS.




                                         Ne qua suspicio gratine, ne qua siniuItutU*
                                                                    (Cic).




                          CINQUIÈME PARTIE.


       La session de 1841 s'était écoulée stérile entre les intrigues
    du pouvoir et les doléances de l'opposition. Toute proposition
    de réforme électorale, toute tentative pour améliorer la con-
    dition de la presse , avait échoué devant l'impassibilité systé-
    matique de ces conservateurs auxquels l'histoire gardera la
    piquante qualification de bornes, que M. de Lamartine leur
    avait infligée. De celle double impuissance dans l'action
    comme dans l'inaction, était résultée une langueur d'esprit
    public que le mouvement électoral de 1842, généralement
    favorable à l'opposition , avait eu peine à surmonter, lorsque,
    le 13 juillet, aux portes de la capitale , un accident aussi ex-
    traordinaire que déplorable coûta la vie au duc d'Orléans,
    à l'instant où, prêt à partir pour Saint-Omer, ce prince allait
    prendre congé de sa famille. Le roi, averti aussitôt, se ren-
    dit immédiatement auprès de son fils expirant. La reine,

      (r) Voir les livraisons 161, 162, i65 et 166, pp. 362-JiS. 127-213.
                                                                      19*




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