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182               MONOGRAPHIE HISTORIQUE

nant pour la Dombes les montagnes du Bugey , berceau de
leur puissance , où se retrempait leur vigueur , ils commirent
une faute, principale cause de leur ruine.
   Humbert VII , chargé d'années et d'ennuis , mourut dans
le château de Trévoux dont il s'était réservé l'usufruit et
fut inhumé l'an 1423 , dans l'église du monastère de la
Chassagne , dont il avait nommé l'abbé et les religieux ses
héritiers. La race des Thoire ne finit pas toutefois en lui. De
sa seconde femme , Marie de Genève , il avait eu un fils qui
fut institué , par son oncle maternel , héritier du comté de
 Genève.

                   LES COMTES DE SAVOIE.


   Les possessions des comtes de Savoie dans le Bugey, au
XIII e siècle , ont un périmètre qu'il est bon de constater.
Autour de la seigneurie épiscopale de Belley , le territoire
qui leur est assujéti a ses limites de Dorches à Lhuis, dans le
bassin du Rhône ; de Lhuis ù Torcieu , dans le défilé de St-
Rambert, par les confins de la Chartreuse de Portes ; de Tor-
cieu à l'ouverture de la Combe-du-Val, par Brenod , jusqu'à
la Michaille.
   Le comte Pierre, que la flatterie des historiens officiels de
la maison de Savoie a surnommé le petit Charlemagne , ré-
gnait en 1260. Septième fils du comte Thomas, il avait suc-
cédé à son neveu Boniface , au préjudice de son neveu Tho-
mas , comte de Maurienne. La loi salique était observée
dans la succession des comtes de Savoie, mais non le prin-
cipe de primogéniture.
   Pierre, étant en Angleterre auprès du roi Henri IV , son
neveu, apprend que le sire de Beaujeu lui déniait l'hommage
des seigneuries de Virieu et de Châteauneuf, dans le Valro-
 may. Ces fiefs avaient été constitués en dot par Amédée à



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