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LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY 433 Symphorien-de-Lay, le 15 novembre 1764, entré à Juilly le 19 juin 1772, à l'âge de 8 ans. « L'enfant ne savait pas « encore lire, mais personne ne montait mieux un cheval. « C'est de la sorte qu'il était arrivé céans à côté de son père, « ancien mestrede camp de cavalerie. » Comme Guillaume Charrier de la Roche, il sollicitait « l'autorisation de con- « server sa chère jument, Cadilktte. » Il dut toutefois se conformer à l'usage « pour éviter de trop grands frais de « nettoyement », car le valet d'écurie, « Charlemagne, fit « opérer la coupe de la queue qui était trop longue. » L'opé- ration coûta 36 sols. Le petit lyonnais « n'était pas d'une santé fort robuste ». A peine entré, il tombait malade d'une fièvre rouge. En mars 1776, il restait à l'infirmerie pendant deux mois « pour « une sorte de grippe maligne », qui ne put être vaincue que par des lavements réitérés et des potions béchiques. Avec cela, une « mauvaise infirmité que ses parents lui avaient « tolérée ». Pendant deux ans, « dame Jacquette, une « des peigneuses, moyennant douze livres l'année, consen- « tait à faire sécher ses draps chaque matin ». « A part cela, excellent élève, Louis-Marie procurait « satisfaction complète en tous points (1). » Dès le mois d'août 1776, il était signalé comme un « escolier distin- ct gué ». Plus tard, il participait aux exercices publics sur l'histoire sainte, l'histoire de France et la géographie, méri- tait trois voyages à Chantilly et se retirait « avec le grand « prix d'amplification française, le 23 mai 1779, à la fin de « la seconde. » Lyon, 1881, in-8, p. 284. — STEYERT : Armoriai. — VALOUS : Essai de nob. lyon., p. 53. — LACHESNAYE. (1) Il prenait des leçons d'écriture, danse, dessin et de clavecin. Il achetait les Leçons de clavecin et les Principes d'harmonie de BEMETZRIEDER. N* 6. —• Décembre 1900. 2q