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LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY 417 de Lyon, son père était commis au bureau du Comte de Saint-Florentin, secrétaire d'Etat, et le collège adressait la correspondance « sous l'enveloppe de M. Mesnard, premier « commis de la maison du roi, en cour, à Versailles. » François était « peu intelligent et mauvais élève. » Entré le 20 septembre 1754, il redoublait sa septième, « recevait « licencede communier pour la première fois en mai 1759 », et se retirait le 2 mai 1761, avant la fin de sa seconde. On ne relève sur lui qu'un seul détail, « il tirait la fève du roi « en l'Epiphanie 1760. » Il nous a été impossible de retrou- ver sa trace. Philippe-Nicolas Peysson de Saint-Christophe (1), entré le 10 septembre 1759, avec Jacques de Cassini, était fils de M. de Bacot, procureur du roi en la Cour des monnaies. En juillet 1761, il expédiait à Lyon, pour 4 deniers, un catéchisme latin, « destiné à un jeune frère, qui nous est « promis ». Il devait être un fort en thème, car si on le trouvait « petit prince » en septembre 1761, à la fin de sa quatrième, « les succès allaient de ce jour en diminuant ». 11 avait eu cependant pour régents, en troisième, le P. Viel, l'auteur du Telemachiada ; en rhétorique, le P. Dotteville, le traducteur de Salluste et de Tacite. Sorti le 10 septem- bre 1766, Philippe était admis, le 13 mai 1772, sur la pré- notre François. Le comte de Saint-Florentin, cousin du comte de Mau- repas, secrétaire d'Etat chargé du clergé, était, disent les Mémoires du temps, un petit homme rond, sans ambition, de peu de capacité et que les plaisirs occupaient plus que les affaires. (1) Philippe Nicolas, fils de Jean-Philibert Peysson, écuycr, seigneur de Bacot, de Saint-Christophe la Montagne, conseiller, procureur en la Cour des Monnaies, et de dame Françoise Barbier, né à Lyon, le 12 janvier 1749. Voir DÉRIARD. — RÉVEIL DU MENIL : Arm. de VAin. N° 6. — Décembre 1900. 28