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408              LA VIE LITTÉRAIRE A LYON

pourrait croire qu'ils n'ont vu ni l'un ni l'autre ces longues
lignes d'aqueducs qui se profilent sur les plateaux granitiques
du Lyonnais, comme un témoignage immortel de la gran-
deur et de la puissance du peuple roi. En somme, malgré
leur commerce quotidien avec les auteurs grecs et latins, ils
en étaient encore à la doctrine de l'humanisme. L'antiquité
n'était pour eux qu'une école de beau langage. Le sens du
passé leur manquait. Nous le devons à la Révolution.
   Qu'il nous soit permis, en terminant, de remercier encore
une fois M. William Poidebard. Il mettra le comble à la
reconnaissance des amis de l'histoire lyonnaise en plaçant
deux ou trois cents notes, même d'une ligne, au bas des
pages de son prochain volume, pour renseigner le lecteur
sur un nom, sur une allusion, ou même un mot difficile,
car il y en a plus d'un dans les lettres publiées.
   Enfin, nous serions heureux de savoir quelle proportion il
y a entre les parties publiées et celles qui restent inédites.
Nous en apprécierions mieux, j'en suis certain, le goût sûr
et le fin discernement du consciencieux éditeur.

                                            Joseph BÛCHE.