page suivante »
400 CHRONIQUE D OCTOBRE I9OO Tout d'abord, le 14 octobre, voici les débuts très brillants de la Société sportive du Rhône, dans son coquet hippo- drome de Villeurbanne. La nouvelle Société s'occupera tout spécialement des courses au trot, heureuse continua- tion des épreuves de Bonneterre, qui eurent jadis tant de succès. Les théâtres font leur rentrée. Le I e r octobre, les Céles- tins nous offrent Francine on le respect de l'innocence, pièce inédite, sans intérêt. Le Roman d'un jeune homme pauvre, pour ne pas être inédit, obtint le 4, un succès médiocre. Mais le 8, nos anciens internes, réunis chez Maderni, sous la présidence de M. Gailleton, déposaient leur solennité au vestiaire et se déridaient avec une saynète en vers, pleine d'à propos : Bon Praticien, œuvre d'un ancien, jouée par des jeunes. Les doyens ont revécu pendant une heure les joies et les plaisirs de leur heureux temps d'internat. Puis la Scala, transformée en petit théâtre de genre, nous donne Tricoche et Cacolet et Coquin de. Printemps, deux bouf- fonneries, accueillies par le fou rire. Le 18, réouverture du Grand-Théâtre, avec les Huguenots et tout le répertoire classique. On dit grand bien de plu- sieurs de nos nouveaux pensionnaires, M mes Lafargue et de Camilli, M. de Clery. Mme Tournié retrouve ses succès de l'an dernier, le 26, dans Manon, monté trop à la hâte, comme Sigurd, le 30. Le 26, une première, aux Célestins, Y Aînée, comédie de Jules Lemaître, étude intéressante de la vie, rendue avec cette indulgence railleuse, ce scepticisme sensible, particuliers à l'illustre écrivain, mais malheureusement in- suffisamment interprétée. Pierre VIRES. Le Gérant : P. BERTHET. Imprimerie Mougin-Rusand, Waltener^ O , suc", rue Stella, 3, Lyon