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37°                   HYMNE A FLORENCE

      Je suis venu. Ton seuil s'ouvrait a moi, Florence.
      Tu reçus noblement cet aède lointain
      Qui, rempli d'allégresse, était parti de France
      Pour t'apporter le lys, la verveine et le thym.

      Ah! tu ne trompas point son anxieuse attente, .
      Ville chère, Oasis de rêve et de beauté ; .
      Tu daignas l'accueillir dans ta bonté touchante
      Et lui donner le pain de l'hospitalité.

      Tu voulus même un jour le nommer ton poète,
      L'enfant qui t'arrivait, ému, les yeux en pleurs,
      Et si quelques lauriers auréolent sa tête
      C'est à toi qu'il les dut, belle Cité des fleurs !

      Par delà le sépulcre il te sera fidèle.
      L'inexorable faulx du sombre moissonneur
      Ne saurait l'effrayer, car tu rends immortelle
      La Lyre qui vibra, Florence, en ton honneur-.

                                      Pierre de   BOUCHAUD.