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372               LA VERRERIE DE ROANNE

divisés. Le sieur Sénéchal est, je crois, à Lyon et le sieur
Pigal à Paris ; ils ont contracté icy quelques dettes qui font
tenir contre eux des discours désagréables. Les travaux ont
cessé à cette verrerie et les saisies ont succédé à cette ces-
sation. Voilà, Monseigneur, tout ce que j'ay pu aprendre
sur cet article. J'ay l'honneur d'estre avec respect, Mon-
seigneur, votre très humble et très obéissant serviteur.
                                                    HUE.
  (Archives du Rhône, C. 14.)




                             XIV
                    A Paris, 30 Juillet 1747.

               Monsieur,
   Après avoir en vain proposé au sieur Clerbois, avec qui
nous avons eu le malheur de nous associer, en mettant
sous son nom le privilège de notre verrerie, des conditions
encore trop bonnes et qu'il a rejette avec la fierté qu'ins-
pireroit à peine une cause meilleure que la sienne, nous
avons pris enfin la voie supérieure n'en ayant plus d'autre
à présent à employer, vis-à-vis d'un homme de son espèce.
Le mémoire que nous avons présenté vous sera renvoyé au
premier jour, s'il ne l'est déjà. J'espère, Monsieur, que
vous voudrez bien y aporter toute l'attention qu'il mérite,
et, permettre que nous nous flattions, sur vos lumières et
votre équité, de la justice, que j'ose dire, qui nous est
due.
   Outre qu'il est prouvé que les desseins de cet homme
n'ont jamais tendus qu'à nous faire culbuter, parcequ'il
avoit ses vues, il ne l'est que trop qu'il est l'auteur de