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              LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY                        365

« à l'occasion de la présence de Mgr le duc de Chartres,
« suivi-des officiers de son régiment », furent données dans
le parc et les bois voisins des chasses, qui durèrent deux
jours, et dont un artiste inconnu ( i ) a essayé de perpétuer
le souvenir. « Tous les meilleurs de nos Messieurs y furent
« admis. » Etienne se trouva au nombre des heureux (2).
Mais, « son cheval l'ayant emporté au travers d'un fourré
« épais », il rentra, le soir, la main absolument déchirée.
Sorti le 12 septembre 1735, il devint capitaine d'infanterie
valone de Bruxelles au service de Sa Majesté Catholique.
   La sœur d'Etienne porta à son mari, Louis-Henri de
Ferrus, le fief de Plantigny, aujourd'hui propriété de
M. Louis de Cotton, leur descendant.


                                                E. BONNARDET.

     (A suivre.)




   (i)Nous n'avons pu retrouver le nom de l'artiste. Le 12 mai 173$,
 on acheta chez Corré, marchand broyeur de couleurs à Paris, 19 livres
d'huile de noix, 15 livres 4 sols ; un demi setier de vernis de Venise,
45 sols; 12 livrets d'un quarteron de feuilles d'or, 36 livres; et des cou-
leurs et pinceaux pour 47 livres. L'artiste brossa six toiles. Deux sont
perdues. Les quatre autres ornent le réfectoire des étrangers, une des
plus belles salles du collège.
   (2) On voyait encore parmi eux Martial de Verthamont, mort prési-
dent au Parlement de Bordeaux, son frère, Jean-Baptiste, tué à Rosbach
le 5 novembre 1757, et Philippe de Sainte-Foy, marquis d'Arcq, mestre
de camp de cavalerie, petit-fils de Louis XIV, mort en exil à Tulle
en 1779.
   « Un cerf, poursuivi trop vivement, fut perdu. » En juillet 1736,
l'Econome inscrit sur son registre ; « Donné 1 livre 4 sols à un berger
« qui a ramené le cerf perdu jusqu'à Vinante. »