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LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY 353 « santé, d'un heureux caractère et d'une conduite toujours « soutenue. Son émulation luy a donné sur ses condisciples « une supériorité qui le fait passer de la classe de cinquième « dans celle de troisième. Il annonce des dispositions pour « l'allemand, pour les mathématiques et les exercices du « corps. A Juilly, ce 30 octobre 1730. » « Petit prince » en septembre 1732, Pierre Gaultier quit- tait le collège le 4 septembre 1733, après sa rhétorique. Officier d'infanterie, marquis de Pusignan et seigneur de Cherva après la mort de son père, il épousait Blanche-Anne- Marie de Rivérieulx de Varax, puis se faisait nommer contrô- leur des guerres aux gendarmes de la garde du roi. Le 3 octobre 1728, était entré le fils d'un marchand bour- geois de Lyon, qui devait être, lui aussi, élevé à l'échevinage. Roch-Dominique Biroustc (1), âgé de 15 ans, était admis en quatrième, sous le P. Jérôme-Marie Giraud, dont le frère Jean-Baptiste, professeur de rhétorique à Juilly, de 1730 à 1731, traduisit en latin les fables de La Fontaine. « Comme tu continues à nous réjouir par ton travail, lui « écrit sa mère, je prie le Rév. Père Supérieur de contenter « tes moindres désirs. » Et, de fait, on accorde tout : 6 livres par mois de menus plaisirs, 12 livres d'extraordi- naire par quartier, 24 livres pour étrennes en janvier, et, le 26 juillet 1730, un voyage en Normandie pour « visiter « Messieurs Béhic (2), ses cousins, lesquels habitent Rouen, « dans la rue aux Ours. » (1) Roch-Dominique Birouste, fils de Dominique, marchand bour- geois de Lyon, échevin en 1733 et 1734, et de Marguerite de Quinson, baptisé à Saint-Nizier le 27 septembre 1713. Le correspondant parisien était une dame Baïard, laquelle habitait « au cloistre Sainte-Oportune. » Voir : M. DE VARAX, loc. cit. (2) Les deux fils Béhic, élevés à Juilly, de 1719 à 1723. On fréta Ã