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312              CHRONIQUE DE SEPTEMBRE I9OO

portance du rôle social joué, depuis sa fondation, par la
Caisse d'Epargne de Lyon ; et l'on doit féliciter ses admi-
nistrateurs de l'avoir maintenue fidèle à sa destination pre-
mière, qui est de faciliter aux personnes laborieuses, aux
économes, aux entreprises philanthropiques les moyens de
se créer des ressources pour l'avenir.
   Quelques mots pour terminer sur nos théâtres.
   Les Célestins faisaient leur réouverture le 15 octobre,
avec Michel Strogoff, joué par une troupe de passage. La
vieille pièce de Jules Verne, qui eut au Théâtre-Bellecour,
avec Gerbert, de si brillantes soirées, a retrouvé cette année
un certain regain de succès dans un cadre plus restreint.
   Le même jour, première à l'Eldorado, de Madame Mé-
phisto, pièce à grand spectacle, prétexte à exhibitions, succès
parisien.
   Le 27 septembre, la Scala, complètement transformée,
nous ouvre les portes du petit théâtre de genre qui a pris
crânement la place du café-concert et qui nous offre, comme
première, l'hilarante comédie de Chivot, Les locataires de
M. Blondeau, si applaudie à Lyon il y a quelque vingt ans,
avec ce même excellent acteur Paul Didier, l'inoubliable
père Gaspard des Cloches de Corneville, et qui vient
reprendre un rôle où il eut jadis tant de succès. La Scala
jouera le vaudeville, la comédie moderne, l'opérette même.
Nous lui souhaitons tout le succès que mérite cette tenta-
tive intéressante.
                                                          Pierre VIRES.




                                         Le Gérant : P. BERTHET.
        Imp. Mougîn-Rusand, Waltener & Cie, s u c - , rue Stella, 3, Lyon.