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LA VERRERIE DE ROANNE" 249
J.-B. Boilet, venu de Carmaux, les meubles et l'outillage
furent saisis pour gage de leur salaire et de leur indem-
nité de chômage. Ainsi fut ruinée cette entreprise, qui, au
dire des contemporains avait tout pour réussir; mais à y
regarder de près, cette ruine fut amenée moins, peut-être,
promettons chacun remplir les devoirs de notre état, suivant les prin-
cipes de notre religion et de dire vérité sur notre âme et conscience, fait
au Château de Rhins le premier janvier mil sept cent cinquante-quatre
signé : Boilet, souffleur. Guérin pour une campagne, le chevallier de
Belleville et autres.
Extrait de la page 3 e : Interruptions auxquelles on est convenu,
sçavoir :
les souffleurs en place ou demy places, six livres par semaine. 6 livres
les grands garçons à 4 livres dix sols par semaine 4 10
les gamins à trois livres par semaine. 3
les tiseurs à quatre livres dix sols par semaine 4 10
Le tout aux conditions de travailler dans les fours et cours et de dimi-
nution des journées qui ne seront pas emploiées et utiles à la verrerie.
Extrait des pages 12e et I3=aussi paraphées, à la page 12e, M. Joseph.
Entrée 7 e décembre 1756.— Convention avec M. Joseph Guérin souf-
fleur et en cette qualité à place entière avec sa promesse de remettre au
bureau de la verrerie un congé de M. Lafosse, m e de la verrerie d'Apre-
mond, sous six semaines et l'interruption à commencer du i« janvier
1757, suivant l'état détaillé à la 3 e page du présent, fait et passé audit
bureau le. 7 e décembre 1756. Signé : Guérin.
L'interruption du 7= décembre au I e r mars 1757 fait onze semaines et
deux jours à 6 livres 68 livres.
qu'il a reçu 48 }
le 17 mars 1757 à luy payé pour solde 20 j
Nota. — Il a été tenu compte à M. Guérin de son interruption Ã
commencer du 7e décembre 1756.
Au f° recto 13 e , Guérin souffleur, ustancils de ménage à lui remis.
Congé à luy accordé. Sorties.
M. Guérin, s., compte avec Mr* les intéressés aux verreries royale des
Roanne depuis le 4 mars 1757,