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LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY 183 Colomès, « établie à S-Germain en l'Haye », se faisait un devoir de venir applaudir son enfant. Jean, du reste, était très apprécié de ses maîtres, depuis Adelon, « le mon- « treur à danser », jusqu'à l'abbé Girardin, « son préfet « chargé de le répéter ». L'année suivante, en juillet 1724, de violents maux de tête arrêtant son travail, Manuel, chirurgien du collège, prescrivit « le tabac de tabatière ». Sorti le i e r août 1724, Jean de Colomès épousa dans l'église du séminaire de Saint-Charles, à Lyon, le 11 décembre 1742, Catherine Bruyset, dont le père était marchand libraire- imprimeur. Sa fille, Catherine-Victoire, épousa, à son tour, le 20 novembre 1764, à Mions en Dauphiné, Jacques Imbert, connu dans la suite sous le nom d'Imbert-Colomès, et qui fut échevin de Lyon en 1788-1789, commandant de la ville, etc. . . Le I er octobre 1716, l'entrée d'un Lyonnais de 13 ans produisait sensation à l'Académie. « M. Charrier, seigneur- « baron de la Roche, président en la Cour des Monnaies, « amenait son fils(i), Guillaume, en brillante chevauchée « et grand bruit. Ces deux messieurs étaient partis de Lyon « depuis quinze jours », et avaient dépensé, tant pour leur nourriture que pour celle de trois valets et cinq chevaux, (1) Guillaume Charrier de la Roche, né le 11 mai 1703, baptisé le lendemain à St-Paul, était fils de Georges-Antoine Charrier, chevalier, seigneur-baron de la Roche, président en la Cour des Monnaies, et de Marie-Marguerite Ranvier. Consulter sur la famille : M. STEYERT, Armoriai. —• BREGHOT, Catalogue. — DÉRIARD. — M. MOREL DE VOLEINE, Recueil de docu- ments pour servir à l'histoire de l'ancien Gouvernement de Lyon. Lyon, Perrin, 1854, p. 204 et 205, une généalogie complète de la famille. — AIMÉ CHARRIER : Recueil des lettres de noblesse de MM. Charrier de Lyon, in-4 0 , sans date. — Etrennes à la noblesse de 1778.