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l62            LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY

trouvé un Bouvet, capitaine aux Beauffremont-dragons, le
5 novembre 1733, retiré en février 1747, juste un an avant
la nomination de François-Aimé Assier de la Chassagne au
grade de lieutenant-colonel de ce régiment. L'absence de
prénoms et de renseignements plus explicites, soit à Juilly,
soit aux Archives de la guerre, ne nous permet pas d'affir-
mer l'identification de ces deux personnages.
     « Ce 31 mai 1712, en la fête de notre Père Supérieur,
«    la charrette recouverte de cuir (1), construite pour la
«    plus grande commodité de Messieurs les parents, partie de
«    Paris dans la nuit, s'arrêtait au perron, amenant le
«    T. R. P. de la Tour, M. Terray de Malherbe (2), avocat au


  (1) Cette charrette achetée « pour mener nos messieurs en prome-
nade durant les vacances » avait, on le voit, changé de destination. Elle
avait été payée 157 livres 3 sols, le 9 novembre 1704.
   (2) Nous devons de précieux renseignements sur les Terray à M. le
D r Octave de Viry. A propos du titre deMalherbe, ajouté en nos notices
à celui de Terray, peut se poser un problème, que nous sommes inca-
pable de résoudre. Nous tenons, du moins, à transcrire ici ces intéres-
santes observations de notre aimable correspondant :
    « Antoine Terray épousa, en secondes noces, le 8 juin 1705, à
«   Roanne, Dlle Marianne Dumas, fille de Claude Dumas, écuyer, sei-
«   gneur de Mâtel, capitaine de chevau-légers, lieutenant-colonel du
«   du régiment des fusiliers de S. A. S. le Prince Gabriel de Savoie.
«   Mme Terray était par sa mère, dame Jeanne de Grimaud de Mâtel,
«   petite-nièce de la Rév. Mère Jeanne Chézard de Mâtel, fondatrice de
«   l'ordre du Verbe incarné, dont la vie a été successivement écrite par
«   le P. Antoine de Boissieu, S. J., par le prince Augustin Galitzin et
«   par M. l'abbé Penaud.
    « Nous venons donc de voir que l'aïeul maternel des enfants d'Antoine
«   Terray était seigneur de Mâtel près de Roanne. Il tenait ce fief de
«   Jeanne de Grimaud, sa femme, laquelle en avait hérité d'Antoinette
«   Chézard de Mâtel, sa mère, sœur de la dévote Forézienne morte en
«
e   odeur de sainteté.