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CHRONIQUE DE JUILLET I9OO I59 1793, l'amie du révolutionnaire Jean-Téophile Leclerc, l'acolyte de Robespierre, et dont la vie fut tout un roman. Rose Lacombe, qui avait débuté au théâtre à Marseille, joua d'abord Sémiramis à Lyon, où elle lit la connaissance de Leclerc, journaliste remuant, né à Montbrison, plus tard « député extraordinaire de Lyon » à la Convention. L'ou- vrage de M. Lacour est plein d'intérêt. Continuons notre revue des livres! Voici de M. l'abbé J.-B. Martin, un opuscule sur La Paroisse Saint-Pothin de Lyon, œuvre qui trouve encore une actualité plus vive par la mort du pasteur de cette paroisse ; puis, du même auteur, le premier fascicule d'une suite annoncée de Mélanges d'archéologie et d'histoire lyonnaises; celui-ci est consacré à la Primatie de l'Eglise de Lyon. Pendant ce temps, la lutte continue entre M. Steyert et M. l'abbé Devaux, le philologue si estimé, au sujet des Ety- mologies lyonnaises, qui fournissent à M. l'abbé Devaux l'occasion de nous présenter une étude remarquable et de haute science ; les archéologues, les étymologistes y trouve- ront ample moisson de documents et d'enseignements. Je n'aurai garde d'omettre la plaquette de M. le substitut G. Vallet, qui nous fait revivre avec tant de verve et d'esprit L'ancienne Faculté de Droit de Lyon, dont il rappelle si agréa- blement la fondation, les origines et l'histoire; c'est toute une génération d'hommes de lois qui revit sous les toits vermoulus du Petit Collège; c'est le portrait frappant de l'étudiant lyonnais de 1874 à 1896. J'ai dit déjà combien l'Exposition avait fait naître dans notre ville des rapports curieux, véritable histoire du travail et des arts à Lyon jusqu'à la fin de ce siècle. C'est ainsi que M. Bleton, nous adonné une introduction pleine de documents et d'intérêt dans l'Histoire du travail pendant le xixe siècle.