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Chronique de Juillet 1900
SOMMAIRE. — La chaleur et les faits divers. — Les noces de diamant
des Minimes. — Les morts du mois. — M. le chanoine Richoud ;
M. l'abbé Guinand. — La rue Appian. — Les palmes du 14 juillet et
la réforme de l'orthographe, — Découvertes archéologiques. — Le
mouvement littéraire.
|N croit, en général, que, pendant les chaleurs, la
chronique suspend son cours tout comme le
ruisseau. Le mois de juillet 1900 donne à cette
croyance un démenti formel. Jamais nous n'avons joui de
chaleur plus intense; — si l'on peut appeler une jouis-
sance les 54 degrés au soleil dont nous gratifia Dame
Nature ; — jamais aussi la chronique n'a été plus fertile en
. événements de tous genres. Guerre, crimes, régicide, tout
était réuni pour agrémenter le service téléphonique de nos
grands quotidiens; sans que pour cela les menus faits de
notre chronique régionale fussent moins dignes d'intérêt.
En effet, le mois s'ouvre avec les noces de diamant des