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                     DU BRÉVIAIRE DE LYON                      43

  après la quasi suppression des vêpres du lundi et du mardi
  (n'est-ce pas ridicule, nous le répétons, de ne les avoir con-
  servées qu'à la Primatiale); après la suppression de notre
  vieille conclusion, non seulement dans le Propre du bréviaire,
  mais dans l'édition du Rituel, si incommode du cardinal
  Caverot, et probablement dans la future édition du Missel ;
  après la suppression de l'antique usage de chanter Y Ile Missa
  est, tourné vers l'autel, alors que, chose bizarre, on a con-
  servé le dit usage pour le diacre, il y aura, nous le craignons,
  de nouvelles suppressions encore, tant on paraît se désinté-
  resser aujourd'hui de nos vieilles gloires, et tant quelques
  esprits de maigre envergure s'en montrent, sous le fallacieux
, prétexte d'unité, les déclarés adversaires ! Or, quand on voit
  d'autres diocèses réclamer sans cesse, et obtenir, plus heu-
  reusement que nous, la restitution d'anciens privilèges, tel
  que celui de réciter les proses des fêtes solennelles, même à
  la messe basse v. q. à Besançon, on s'attriste à bon droit de
  voir à Lyon tant d'insouciance ! Relativement à saint Enne-
  mond, n'aurait-on pas trouvé, par exemple, une autre orai-
  son à lui attribuer que celle du commun ? Et dans les leçons
  de la fête de ce saint, n'aurait-on pas dû tenir un peu plus
  compte des remarques émdites faites par l'auteur de la thèse
  sur cet évêque de Lyon, rappelant qu'il s'agit de Sigebert II,
  et non de Sigebert III ; qu'il fut inhumé non pas à Saint-
  Nizier, mais dans le monastère des religieuses de Saint-
  Pierre-les-Nonains; et que la date la plus probable de sa
  mort est l'année 663 ?
     Au 13 février, fête de saint Etienne, évêque de Lyon,
  on rappelle dans le Propre, une célèbre conférence qui aurait
  eu lieu, en présence de Gondebaud, entre les catholiques et
  les Ariens ; nous nous demandons si, après le travail décisif
  paru en mai 1890, dans {'Université Catholique, travail qui