Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
             NOTES ET DOCUMENTS SUR CORDELLE                          441

et reçoit, en compensation, 8 deniers de cens qu'il devait
à Barthélémy Robert, sur une vigne tenant au chemin de
Cordelle au Verdier.
   2 avril 1330, Pierre Thibaut de Condailly, paroisse
de Cordelle, abandonne en échange à Guillaume du Ver-
dier, chevalier, sire de Cordelle, une pièce de terre sise
au territoire de Condailly, contre certaines autres pièces de
terres sises au même territoire.
   Vendredi avant la Sainl-Hilaire, (3 janvier 1331),
Guillaume du Verdier, chevalier, achète à Rollat de la
Chaise, pour le prix de 12 liv. viennois, tous les cens et
rentes qu'il possède en la dimerie de Cordelle (1).
   Cette acquisition est la dernière de celles faites par Guil-
laume du Verdier. Nommé par le roi bailli de Velay, il
disparaît tout à coup de la scène en Forez, sans doute, pour
aller exercer au Puy les hautes fonctions qui lui avaient été
confiées. Que fit-il dans son gouvernement ? Se livra-t-il à
des malversations que sa charge lui facilitait ? Pressura-t-il
la province qu'il administrait ? Les documents du temps
sont muets. Nous savons seulement qu'aussitôt après sa
mort, arrivée dans les premiers jours de l'année 1343,
Philippe de Valois fit saisir tous les biens de Guillaume du
Verdier, « pour le paiement des sommes dues au dit roy
par le dit Guillaume ».
   Le 4 avril 1343, la terre du Verdier fut mise en vente
et adjugée pour la somme de 1.459 livres, I 7 s ° l s tournois,
à Barthélémy Barbier, bourgeois et notaire de Montbrison,
comme au plus offrant et dernier enchérisseur.

   ( 1 ) Inventaire des pièces trouvées au Verdier et pouvant servir à cons-
tater les acquisitions faites par Guillaume du Verdier et les redevances à
lui souscrites.