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370           NOTES ET DOCUMENTS SUR CORDELLES

une plainte encore plus motivée que celle de son prédéces-
seur, expliquant « son extrême misère » par l'impossibilité
ou il était « de faire payer à des paroissiens plus pauvres
que lui des fondations depuis longtemps tombées en désué-
tude. »
   L'église de Cordelles se ressentait du reste de la pauvreté
du curé et de la misère des habitants ; car dans une visite
pastorale faite en 1784, par M. l'abbé de la Chapelle, vicaire
général de l'archevêque de Lyon Malvin de Montazet,
« il est dit que le rétable et les boiseries du chœur sont fen-
dus et tombent » et que des réparations sont nécessaires
aux rétables et chapelles de la Vierge, de Saint-François et
du Crucifix (1).
   Dans un inventaire des titres de la cure dressé en 1785,
nous relevons des fondations faites à l'église de Cordelles,
le 27 mai 1770, par Claude Jourlin (2), le 15 août de la
même année par Pierre Chermette (3)et le 5 mai 1771, par le
curé Claude Forestier (4).


                                     XI

  Au début de la Révolution le curé de Cordelles était
M. Honnorat, qui, dans ces temps agités, avait su se conci-


   (1) Ordonnance de Monseigneur A. de Malvin de Montait, archevêque
de Lyon, en date du 14 septembre 1784, à la suite de la visite pastorale faite
à l'église paroissiale de Cordelles, par M. l'abbé de la Chapelle.
  (2) Acte reçu Barel, notaire royal.
  (3) Acte reçu Boisseau, notaire royal. Le même notaire avait reçu, le
22 octobre 1769, l'acte de constitution d'une rente de 4 livres faite par
Gabriel Barret, au profit de la cure de Cordelles.
  (4) Acte reçu Boisseau, notaire, royal.