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476               CHRONIQUE DE MAI I9OO

fut le Parlement qui avait à sa tête le gouverneur de Lyon
et Dombes et le sénéchal. Ce Parlement n'était autre que
la sénéchaussée de Lyon. François I er ne s'était pas mis en
frais de magistrats nouveaux. Le Parlement résida enfin à
Lyon « par territoire emprunté » jusqu'en 1696 où il fut
transféré à Trévoux.
   L'histoire de ce Parlement est prétexte à M. Pierre
Lenail pour nous donner un résumé très intéressant de
l'histoire de Trévoux, histoire si curieuse dans ses plus
menus détails et écrite en excellents termes par l'auteur.
   Enfin, un ouvrage plus technique nous conduit du
xvi e siècle à nos jours ; je veux parler de La Colonisation
lyonnaise, que M. Valentin Pelosse, secrétaire adjoint de la
Chambre de Commerce de Lyon, vient de faire paraître,
sous les auspices de cette grande Compagnie, de concert avec
M. Ulysse Pila, et qu'il destine à l'Exposition universelle,
où il montrera la place si importante prise par notre ville
dans l'expansion coloniale actuelle.
   Cet intéressant ouvrage comprend une série de mono-
graphies très intéressantes relatives à nos établissements
agricoles ou industriels aux colonies. Il est précieux par les
renseignements dont il fourmille et par l'enseignement qui
s'en dégage.
   Le Comité départemental du Rhône adresse en même
temps, à l'Exposition de Paris, un mémoire très documenté
sur les Sociétés Savantes de Lyon. La préface en est écrite par
M. Jules Cambefort, et contient un exposé du plus haut
intérêt sur le mouvement des Lettres de Lyon depuis la
Renaissance, dont la lecture n'eût pas été déplacée aux
séances de FAcadémie.
   Je citerai encore l'excellente Monographie de la paroisse de
Saint-François, publiée par M. l'abbé Rivoire, à l'occasion